La présence d’Africains au sud du Sahara en Tunisie dérange au haut point le président du pays, Kaïs Saïed craint que le sang de ses compatriotes soient mélangés à celui des Africains.
La présence d’Africains subsahariens, a, selon lui pour objectif premier « de changer la composition démographique de la Tunisie ». Il a également annoncé des « mesures urgentes » contre l’immigration clandestine.
Ces propos racistes qui déclenchent la chasse aux sorciers dans un pays où l’un des pères fondateurs, le panafricaniste Habib Bourguiba (1903-2000), et président de la République entre 1957 et 1987, partisan de l’unité africaine, a été trahi.
Mais la société civile tunisienne se mobilise en réactions aux propos du Président Kaïs Saïed sur les migrants subsahariens.
Gauthier Pasquet, journaliste, analyste politique, spécialiste Afrique de l’Ouest-Sahel, d’alerter lui sur ce qui se passe en Tunisie. Et s’étonne du silence de l’activiste Nathalie Yamb, au moment où ses sœurs camerounaises crient leur détresse.
Les Africains subsahariens veulent changer la composition démographique de la Tunisie. C’est du moins la conviction de son chef d’Etat.
