La rencontre tant attendue entre Cheikh Yerim Seck et le procureur de la République n’a pu se tenir aujourd’hui. Présenté vers les coups de 10 heures, le patron de Yérim Post a passé toute la journée à attendre avant de se voir délivrer un “retour de parquet.”
Retour à l’expéditeur pour le journaliste Cheikh Yérim Seck. Après avoir passé plusieurs heures dans la cave du parquet de Dakar, le patron de Yérim Post a fait l’objet d’un retour de parquet. Il passera la prochaine nuit dans les locaux, soit du commissariat du plateau, ou du commissariat central de Dakar. A en croire des sources judiciaires proches du dossier, “c’est demain qu’il pourra faire face au procureur de la République.”
Arrêté pour avoir déclaré que “ce sont 4 milliards de F CFA que les gendarmes de la Section de recherches avaient découvert chez les Farès, lors de la perquisition des magasins de Batiplus et n’ont finalement consigné que 650 millions“, Cheikh Yérim Seck avait été convoqué, hier lundi matin, par les gendarmes de la brigade de recherches de la rue Faidherbe. A la suite de son face à face avec les pandores, à qui il n’a pu donner de preuve de ses allégations, il a été déféré au parquet. Et, c’est ce parquet qui vient de décider son retour à la cage garde à vue.
Pour rappel, alors qu’un contentieux -pendant devant la justice- oppose Rachelle Sleylati à ses employeurs qui la poursuivent pour le détournement de plusieurs milliards de F CFA, Cheikh Yérim Seck est entré dans la danse, en déclarant péremptoire que “ce sont les Farès qui sont les véritables délinquants.” Sur le tableau des “pourris de la République“, peint par Cheikh Yérim Seck, on y a trouvé pêle-même “le ministre de la justice“, “3 hautes personnalités de l’Etat balancées par les Farès” et des “magistrats aux ordres.” Pire, à en croire Cheikh Yérim Seck “tout ce beau monde est dans le viseur du FBI” comme l’auraient prouvé des écoutes satellitaires auxquelles, lui “le grand journaliste” sénégalais, aurait eu accès.
