L’enjeu est de taille. Il s’agit de maintenir la biodiversité dans le monde. C’est dans ce cadre que des acteurs du monde entier se retrouvent depuis le 14 mars à Genève, en Suisse. Il est question de la 24e édition de la réunion du Cadre mondial pour la biodiversité. L’Afrique, pour sa part, est représenté par une délégation sénégalaise, pays président le groupe africain.
Prenant la parole, le colonel Bocar Thiam, Directeur des Parcs nationaux, a magnifié «la reprise des sessions en présentiel, gage de formalisation d’engagements des parties et des groupes régionaux».
Celui qui est, par ailleurs, le point focal du groupe Afrique a, en outre, manifesté «l’engagement du continent en faveur d’un Cadre mondial de la biodiversité pour un après-2020 ambitieux et transformateur, équilibré entre tous les objectifs de la convention, avec des plans adéquats pour la mobilisation des ressources, le transfert de technologie, le développement des capacités, le financement». Le groupe Afrique souhaite aussi qu’il y ait «un accord viable sur la manière de partager les avantages de l’information sur le séquençage numérique de manière juste et équitable».
Pour atteindre ces objectifs, la délégation sénégalaise milite pour un accord «sur le contenu du Cadre mondial pour la biodiversité», tout en mettant un accent particulier «sur les mécanismes de mise en œuvre, de façon à pouvoir se projeter avec plus de réalisme vers l’atteinte des jalons à l’horizon 2030 et de la vision 2050».
Le tout dans le but d’atteindre «des résultats constructifs au profit du vivre en harmonie avec la nature», d’après le colonel Bocar Thiam.
