Juan BRANCO a annoncé qu’il a été reçu, ce mardi, à Madrid, par la ministre Ione BELARRA du gouvernement espagnol. Une rencontre inscrite, dit-il, dans le cadre “d’une offensive internationale en faveur de la libération d’Ousmane SONKO, des 1500 prisonniers politiques sénégalais et de la lutte contre l’impunité”. Il a révélé le contenu de sa discussion avec elle.
Juan BRANCO dit avoir expliqué, ce mardi, la situation de SONKO à la ministre espagnole Ione BELERRA, qui est aussi chargée, à travers l’Agenda 2030, du respect des objectifs et principes de l’ONU.
En effet, l’avocat, qui s’exprimait au micro de la Rfm, explique que “la situation de SONKO et des prisonniers politiques préoccupe dans la perspective des élections de février 2024, mais également dans le contexte régional particulièrement explosif qui pourrait, à tout moment, déraper et provoquer des conséquences que personne ne souhaite”. Aussi, dit-il, l’Europe est préoccupée par les risques de déstabilisation qu’une obstruction à la volonté démocratique du peuple sénégalais pourrait produire.
Et durant l’audience, il indique avoir exposé à la ministre les initiatives prises au niveau des juridictions à l’échelle nationale et internationale, notamment la plainte à la CPI pour crime contre l’humanité.
“Monsieur SONKO est certes empêché parce que détenu arbitrairement, mais nous continuons à préparer sa candidature qui est, à ce stade, parfaitement légale et légitime. Sa radiation supposée ne reposant sur aucun fondement juridique. Donc nous allons continuer à intervenir notamment auprès des gouvernements de la région, également à l’échelle européenne, qui prépare un certain nombre de résolutions”, indique l’avocat franco-espagnol.
