Gazé et brutalisé par les Forces de l’ordre au moment où il se rendait au tribunal pour les besoins de son procès qui l’oppose au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, Ousmane Sonko a été évacué de la salle d’audience, pour des soins médicaux. Le parti Pastef s’inquiète de l’état de santé de leur leader et proteste vigoureusement contre la brutalité policière.
« PASTEF-Les-Patriotes, demande aux militants et sympathisants de maintenir la mobilisation sur le terrain pour protester vigoureusement contre la brutalité policière contre notre leader, le président Ousmane Sonko », peut-on lire dans le communiqué du bureau politique de Pastef.
La même source informe que la « gendarmerie l’a empêché de monter dans une ambulance pour aller se faire consulter dans une clinique après que la BIP l’a aspergé d’une substance dont nous ignorons la nature. Son domicile est encore sous siège et il est séquestré par les Forces de défense et de sécurité qui lui refusent tout contact avec l’extérieur. Pire encore, il lui est refusé la sortie pour des soins dont il a besoin ».
Par ailleurs, Pastef indique que son « état de santé est très préoccupant pour les médecins à son chevet, sa famille, ses avocats et l’ensemble des militants et sympathisants de PASTEF-Les- Patriotes ».
