La famille de Oumar Ampoi BODIAN, un des détenus et supposé cerveau de la tuerie qui a lieu dans la foret de Boffa Bayotte le 06 juin 2018, a tenue ce mercredi 08 juin un point de presse en marge du délibéré prévu le 13 juin 2022 sur cette affaire qui a couté la vie à 14 individus.
Ainsi, Ousmane qui a porté la voix de la famille pour s’adresser à la presse et qui a été pour la tache par Madia Diop SANE, membre de “Vision Citoyenne”, ont successivement rappelé pour déplorer certaines incohérences qu’ils ont noté lors du déroulement du procès mais aussi les conditions d’arrestation de leur frère qui serait mis aux arrêts à 4h du matin par une foule de gendarmes qui seraient armés jusqu’aux dents.
Poursuivant leur déclaration, les voix autorisées du jour la mise en liberté de certains codétenus accusés des mêmes causes reprochées à Oumar Ampoi et sa bande toujours en détention. Mieux, les sieurs Ousmane et Madia Diop ont pointé du doigt les relevés des fiches de bornage de la SONATEL qui faut-il le rappelé n’a pas voulu envoyer un de ses experts ou agents pour comparaitre devant la barre du tribunal pour s’expliquer.
Pire, monsieur SANE a laissé entendre que les avocats de Oumar auraient révélé devant la barre de la Cour que les documents qui seraient envoyés à la juridiction par la SONATEL, n’ont pas de logo ni de signature pouvant attester leur appartenance à la société citée précédemment.
De surcroit, les portes parole de la famille de l’accusé ont regretter le comportement de la gendarmerie qui n’a pas mis les pieds sur le lieu du massacre afin de collecter des éléments de preuve et mener une enquête sérieuse. Les parents du chargé des affaires politiques du MFDC n’ont pas passé sous silence les tortures qu’auraient subi leur frère et d’autres accusés dans les locaux de la gendarmerie pour leur contraire à avouer leur implication dans la tuerie.
Par ailleurs, la famille s’est réjouit du fait que les enquêteurs n’aient trouver aucune preuve matérielle sur les domiciles des accusés pouvant les impliquer d’avantage.
Le procureur de la république près du tribunal de grande instance de Ziguinchor en a aussi reçu sa dose de reproche de la art de la famille de Oumar qui l’accuse d’avoir refusé d’octroyer à certains parmi eux des permis d’autorisation de visite aux détenus. Confiant quant à l’issu heureux de ce procès qui sera délibéré lundi 13 juin prochain, la famille de AMPOI Bodian dit espérer voir leur fils ou frère humer l’air de la liberté.
