Avocat de la ville de Dakar, qui s’est constituée partie civile dans l’affaire Khalifa Sall, Me Ousseynou Gaye pointe une entreprise de liquidation de Khalifa Sall de la course pour la présidentielle de 2019.
“Nous savions tous qu’ils allaient mettre le pied sur l’accélérateur pour enrôler cette affaire et la juger rapidement. Il y a un agenda pour éliminer Khalifa Sall à l’élection présidentielle de 2019. Donc, cet agenda sera respecté. Ce n’est pas étonnant que le rapport d’appel ait été décisif. Dans un mois, quelles que soit les exceptions évoquées par les avocats de la défense, l’affaire sera retenue. Mais nous sommes prêts.
Nous savions à l’avance que les choses allaient se faire dans la précipitation. Nous avons aujourd’hui régularisé notre constitution de partie civile. Je pense que nous étions déjà dans nos droits en nous constituants partie civile. Car, une seconde lecture demandée par le préfet de Dakar n’était pas de nature à invalider notre constitution de partie civile. Maintenant, comme c’était le seul argument qui a été évoqué par le tribunal de première instance pour rejeter la constitution de partie civile de la ville de Dakar, la seconde lecture a été faite. Je pense maintenant que cet argument ne sera plus soulevé par la Cour d’appel.
Mais en tout état de cause, nous considérons que cette seconde lecture qui a été réclamée par le préfet soit une véritable onction pour valider la constitution de partie de la ville de Dakar. Les avocats de l’État persistent à rester dans le procès. Mais ils sont moins confiants. Ils sont là comme des touristes. Le tribunal de première instance leur avait donné leur bon de sortie mais, ils s’entêtent à rester. On les laisse profiter de l’ambiance.”
Aliou DIOUF
