Lors d’une intervention lundi 1er décembre 2025, la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), le docteur Safiatou Thiam, a révélé des chiffres actualisés sur l’épidémie de VIH/Sida au Sénégal. Selon elle, environ 47 000 personnes vivent actuellement avec le virus, dont 2 500 enfants, marquant une progression dans la prise en charge mais soulignant toujours les défis persistants. Elle a toutefois signalé une bonne nouvelle : le taux de prévalence national est désormais estimé à 0,3 %, reflétant une baisse significative grâce aux efforts déployés.
Ces statistiques interviennent à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, célébrée le 1er décembre, et font écho à des avertissements sur les défis budgétaires pour maintenir ces progrès. Dr Thiam a insisté sur l’importance de mobiliser des ressources supplémentaires pour atteindre l’éradication d’ici 2030.
Le Sénégal est souvent cité comme un modèle en Afrique subsaharienne pour sa gestion de l’épidémie de VIH/Sida. Dès les années 1980, le pays a mis en place des stratégies de prévention efficaces, incluant des campagnes de sensibilisation et un accès accru aux antirétroviraux. En 2024, des études indiquaient une prévalence plus élevée dans certaines régions, avec jusqu’à 12 % d’infections à VIH-2 dans des cohortes spécifiques. Aujourd’hui, la baisse à 0,3 % nationalement témoigne d’une évolution positive, soutenue par des partenariats internationaux comme ceux avec l’ONUSIDA.
Cependant, des disparités régionales persistent. Selon des rapports récents, des zones comme Kolda et Ziguinchor restent plus affectées, avec un besoin urgent en éducation et en dépistage. Le CNLS, sous la direction de Dr Thiam, continue de promouvoir des initiatives comme les Journées scientifiques sur le Sida pour partager les meilleures pratiques.
Bien que le Sénégal ait réalisé des progrès notables dans la lutte contre le VIH/Sida, les 47 000 cas recensés rappellent que l’épidémie n’est pas vaincue. Dr Safiatou Thiam et le CNLS appellent à une intensification des efforts, particulièrement pour protéger les enfants et les populations vulnérables, afin de consolider ces gains et viser l’objectif zéro transmission.







































