Créé depuis 2020 pour recevoir des nouveaux bacheliers et de promouvoir une formation de qualité, le Centre Universitaire de Recherche et de Formation aux Technologies de l’Internet (CURI) connaît depuis un certain temps des perturbations.
Le fonctionnement des cours du CURI est complètement paralysé par le Collectif des Étudiants. Pour faire face à une situation qu’ils jugent injuste, plus de 250 étudiants ont constitué un collectif pour exiger la mise en place du système LMD et un enseignement de qualité au sein de l’institut.
A travers une interview dans les locaux de Kewoulo, les représentants des étudiants ont fustigé leur situation qu’ils considèrent alarmante, ils se disent être sacrifiés par les autorités de l’UCAD.
“Nous alertons sur notre situation. Nous sommes les étudiants qui ont initié cet institut. Nous avons déjà eu nos DUT et à notre très grande surprise, on nous fait savoir que nous ne sommes pas autorisés à poursuivre la Licence, ni le Master” déplorent ils.
Pour eux, ils ont droit de poursuivre leurs études jusqu’en master s’ils remplissent évidemment les critères requis. “Ce qui se passe, est une injustice notoire. Personne n’en ignore que nous avons les même droits que les autres étudiants qui sont dans les différentes facultés. Pourquoi nous alors?“, s’interrogent sans réponse les diplômés en technologie.
Par ailleurs, les étudiants ont saisi le Recteur de l’université comme le Directeur de l’institut en vain. ” Nous avons le soutien de personne. Le recteur n’a pas pris ses responsabilités pour rétablir nos droits. Quant à les amicales facultaires, elles ne sont pas solidaires en vers nous”, regrette le collectif.
Selon toujours les responsables du collectif, toutes les démarches sont faites auprès des autorités compétentes, mais cela n’a encore rien donné de positif. Un véritable cri de coeur est lancé par les étudiants de cet institut à l’endroit du nouveau ministre de l’enseignement supérieur pour la poursuite de leurs études, avant que le pire n’arrive. “Nous allons nous défendre jusqu’au bout car il y va de notre avenir. Nous menons ce combat pour nous et pour les promotions à venir. Pas d’activités pédagogiques tant que la situation n’est pas définitivement réglée!
Nous interpelons notre ministre de tutelle Dr. Abdourahamane Diouf à qui nous faisons confiance”.
