Entre le marchand A. Gueye et sa petite amie, Mr. Diagne, l’histoire d’amour s’est transformée en drame. Selon L’Observateur, l’homme a été condamné à perpétuité par le juge de la Division criminelle de la Haute Cour de Thies. Il était inculpé du meurtre de M. Diagne.
Selon le Procureur, rapporté par le journal, l’accusé n’avait même pas pris le temps d’aller voir sa mère, lorsqu’il est parti du Maroc pour le Sénégal. Il est allé tout droit chez les Diagne avec un couteau acheté à Rosso.
Ensemble depuis 2015, A. Guèye et M. Diagne comptaient se marier. Émigrant au Maroc, cet homme assurait sa dulcinée, payant même ses études.
En 2017, il a demandé à sa copine de se marier avec lui. Celle-ci lui demande d’attendre qu’elle termine ses études. Rappel du bis en 2018. Ses amis n’en ont rien à faire de son statut de célibataire. A. Guèye refait sa demande. La copine esquive à nouveau.
Retour au Maroc, l’homme apprendra en mars 2019 que M. Diagne en a épousé un autre. Se sentant trahi, il rentre chez lui. D’après L’Obs, il a acheté un couteau qu’il a dissimulé sous ses vêtements avant d’aller trouver M. Diagne chez elle, dans le quartier de Medina Fall. Leur discussion vire à une vive altercation. A. Guèye brandit son couteau et lui administre plusieurs coups.
Sa mère va la trouver, se réfugier sous le lit, se baigner de son sang. Avant d’ameuter le voisinage. Enceinte de trois mois, M. Diagne succombera après son évacuation à l’hôpital.
A la barre, le prévenu a affirmé que M. Diagne lui a brisé le cœur. Il dit : « M. Diagne était ma petite amie. J’ai dépensé pour elle un montant de 2 millions 240 mille F CFA. Et quand je suis allé la demander en mariage, elle m’a repoussé, sous prétexte qu’elle attendait de finir ses études. Mais quelques temps après mon retour au Maroc, un ami m’a appris qu’elle était mariée à un autre. C’est pourquoi je suis retourné au Sénégal pour régler ce problème. »
Toutefois, il a ajouté qu’il n’avait pas l’intention de la tuer, « juste la blesser pour lui faire payer sa trahison. »
Le père de la victime bat en brèche : « Quand A. Guèye est venu me dire que ma fille lui doit de l’argent, je lui ai demandé de le présenter les preuves de ses transactions. Mais, il n’a montré aucune preuve. Il commençait à faire dans la menace et on est allé le dénoncer à la police. Ma fille n’avait pas besoin de tromper cet homme pour son argent parce qu’elle ne manquait de rien. Elle était mon bras droit. Je lui confiais mon chéquier et une bonne partie de mon argent. »
Selon la mère du prévenu, « tous étaient au courant de leur relation ». Mais, « quand mon fils m’a prit de son retour au Sénégal, je ne savais pas qu’il revenait pour un règlement de compte », a-t-elle regretté.
