Le problème des enfants de la rue est un véritable fléau national qui gangrène la société et qui, malgré la dernière décision du gouvernement de retirer les taillés de la rue, persiste.
Délaissés par leurs parents, des milliers d’enfants sont dans la rue, en quête de pitance. Ils sont constamment dans la rue à des heures tardives; de rue en rue, de maison en maison en quête des 500 F journaliers, montant fixés par le maitre coranique. Agés de 4 à 10 ans, ils sont ainsi la face hideuse de cette enfance que le Sénégal tente de cacher.
Leurs parents ne se soucient guerre de leur santé, de leur protection. Les maîtres coraniques en profitent pour réclamer aux enfants des sommes d’argent qui les poussent à dormir dans la rue parce que s’ils ne parviennent pas à donner cette somme ils seront battus à mort raison pour laquelle certains d’entre eux fuguent et deviennent des voleurs, des agresseurs et dorment sous les ponts ,dans des endroits vraiment miteux.
La pauvreté en est la cause car beaucoup de familles qui délaissent leurs enfants ou les confient aux marabouts qui trouvent l’excuse selon laquelle ils veulent que leurs enfants apprennent le coran alors que ce n’est qu’un prétexte pour fuir leurs responsabilités
Les daaras doivent être modernisés afin qu’on ait une protection maximale de ces enfants et aussi participer à leur éducation et scolarisation pour une réinsertion sociale .Ces enfants constituent la cible primaire, ils sont le noyau ,le centre du monde. Il faudra faire une liste sélective des daaras car rares sont ceux qui répondent aux normes de la scolarisation de ces enfants et le gouvernement doit prendre ses responsabilités et sanctionner certains maîtres coraniques qui ne pensent qu’à leurs intérêts personnels plutôt que ceux des enfants.
