Lors d’un spectacle auquel j’ai participé, j’ai refusé mon programme d’emploi. Et pour que ce programme réussisse, il faudrait favoriser les sénégalais au détriment des étrangers en particulier les Libanais. Les libanais qui se prétendent sénégalais alors qu’ils n’interviennent jamais dans la résolution des problèmes du pays, qui détiennent une vaste majorité des richesses du pays et qui sont privilégiés par les acteurs financiers. Je le répète et je suppose que le moment est venu de reprendre notre pays. Notre pays connu sous le nom de Sénégal et non du Liban. En ce moment, les sénégalais du Liban vivent une situation difficile.
Ils ont des difficultés à être accompagnés par le gouvernement du Liban, ils ont besoin d’un permis de travail pour pratiquer.
Le moment est venu de faire preuve de réciprocité. Le moment est venu d’avoir un Sénégal souverain. La même chose se passe en France. Pendant des mois, il a été pratiquement impossible de fixer un rendez-vous pour un visa. Tandis que les français et les libanais se dirigent sans inquiétude vers le Sénégal.
Les sociétés publiques au Sénégal sont parfois dirigées par des étrangers alors que nos enfants, nos mères, nos pères, nos frères et sœurs sont au chômage. Il faut croire en nous-mêmes et réfuter ce discours qu’il est impossible de développer sans étrangers.
On peut le faire, d’autres l’ont fait auparavant. Nous disposons de ressources naturelles, mais d’abord et avant tout, nous avons une jeunesse qui représente notre plus grande richesse.
Il faut que les jeunes soient le moteur de notre développement.
Il est temps qu’on remette notre pays sur pied. »
