Sans surprise, la dernière décision du Conseil Constitutionel continue à susciter des réactions allant dans le sens de battre en brêche le rejet de la candidature du leader de l’oppositiom, Ousmane Sonko de PASTEF.
Le PanAfricaniste gambien et hommee d’affaires Pa Njaay Girigara, n’a pas attendu longtemgs pour mettre à nu le subterfuge que les Sept Sages ont usé pour barrer la route à Ousmane Sonko, en détention prolongée au Cap Manuel à Dakar.
“La tâche assignée au Conseil Constitutional par le Président est de faire tout pour que Sonko ne puisse pas candidater à l’élection présidentielle de février prochaine,” a-t-il expliqué dans un message largement partagé sur les réseaux sociaux.
Connu pour ses analyses politiques trés pointues, ce proche du Président Adama Barrow n’y va pas avec le dos de la cuillére pour dire que le Conseil “n’a fait qu’exécuter une décision du Président Sall,” tout en les fustigeant d’utiiser des faux-fuyants pour exécuter ce que beaucoup d’observateurs ont qualifié de “commandé politiques.”
Àprés Khalifa Sall et Karim Wade, la figure emblématique du PASTEF devient ainsi le troisiéme home politiques qui voit ses ambitions présidentielles broyées par une machine judiciaire aux ordres du Prince.
À l’en croire, le rapport transactionel que le Président Sall entretient avec certaines institutions dont la justice fait que le Conseil Constitutionel ne peut se soustraire du bon vouloir d’un régime finissant, et qui reste englué dans des scandales financiers digne de la Cosa Nostra.
“Le spectre du Juge Babacar Séye hante – t- il le sommeil des Septs Sages?” lâche – t- il sur un ton ironique tout en s’empressant d’ajouter: “Je m’en limite là.”
Pa Njaay Girigara va plus loin pour que l’édifice juridique sur lequel est bâti la décision du Conseil Constitutionel ne peut résister à l’argumentaire d’un néo-juriste.
“Le fait qu’ils aient passé de l’argument du dossier manquant à la condemnation en diffamation démontre, s’il en était besoin, que les Sept Sages étaient engagé dans un cul-de-sac,” a – t – il ajouté.
Par ailleurs, il en profite pour lancer un appel à Ousmane Sonko, lui rappelant que le choix de Diomaye Faye s’impose comme une alternative salvatrice… ”
“Il n’ y a pas deux termes d’un choix. Diomaye doit être désigné au plus vite,” a – t – il suggéré dans son message audio.
PAR ABDOULIE JOHN
