Après des années (depuis 2018) de relations amoureuses entre le ressortissant français, Jean Paul Guédj et sa dulcinée, Salimata Thioune, une femme mariée, c’est la séparation. Vivant à Ngaparou (Mbour), ils ont finalement choisi la barre du tribunal de Mbour pour solder leurs comptes. Ce, suite aux accusations d’attouchements sexuels que la dame Salimata Thioune a portées contre son amant Jean-Paul Guédj. Elle l’accuse d’avoir fait sucer son sexe à sa fillette de 4 ans.
La dame Thioune qui travaillait comme cuisinière pour le Français dans son hôtel a fini par nouer une relation amoureuse avec celui-ci alors qu’elle était toujours mariée. Cette dernière s’était installée à l’hôtel de son amant, avec sa fillette de 4 ans pendant que son mari se trouvait à Thiés.
Un jour, relate « L’Observateur », alors qu’ils sont ensemble, Jean-Paul Guédj a découvert dans les affaires personnelles de sa copine que celle-ci est une femme mariée. Le Français a finalement mis terme à leur liaison, mais aussi au contrat de travail de la jeune dame. Une fois de retour chez elle à Thiès, Salimata Thioune a porté plainte contre son ex-amant à la brigade de gendarmerie de Ngaparou pour « attouchements sexuels sur sa fillette de 4 ans », avec qui elle vivait à l’hôtel de son copain.
Attraite à la barre du tribunal de Mbour, hier mardi, la plaignante a révélé que c’est après leur départ de l’hôtel que sa fille M.C.F, âgée seulement de 4 ans, lui a confié que « tonton Jean-Paul lui faisait sucer son sexe, avant de la pénétrer avec ses doigts à chaque fois qu’ils prenaient ensemble le bain ».
Allant plus loin dans ses explications, la jeune dame a révélé que dans le passé, alors qu’elle n’avait aucun problème avec son employé, elle a surpris celui-ci en train de se laver tout nu avec sa fillette dans les toilettes. Avouant n’avoir pas vu cela d’un mauvais œil, elle soutiendra que c’est quand elle a remarqué, à Thiès, sa fille jouer constamment avec son sexe qu’elle a donné crédit à ses confidences.
Pour finir, elle a réclamé à son ex-amant 10 millions de FCFA en guise de dommages et intérêts. De son côté, Jean Paul Guédj, qui a nié les faits, a soutenu que c’est juste parce qu’il a mis un terme à leur relation amoureuse, ainsi qu’à leur contrat de travail, suite à la découverte de son certificat de mariage, que sa concubine a voulu lui créer des ennuis judiciaires. Délibéré le 1er mars prochain.
