Les autorités préviennent : « Ne vous faites pas avoir ! »
Depuis plusieurs mois à Paris, des groupes de femmes font la manche avec des pancartes explicites : « famille syrienne SOS ». Accompagnées d’enfants, elles misent sur la compassion que peut engendrer le drame syrien pour obtenir quelques pièces. Mais la réalité est tout autre… Ces femmes qui se disent syriennes sont en réalité des Roms.
En caméra cachée, une équipe de France 3 est allée à leur rencontre. Un journaliste engage la conversation en arabe. « Tu es Syrienne ? Je viens d’Alep », répond la femme. Le journaliste continue ensuite la conversation en arabe, mais cette dernière ne semble pas comprendre. Finalement, elle choisit de continuer en français et explique être d’origine roumaine.
« Ce sont souvent les mêmes personnes qui, il y a un an, faisaient semblant de souffrir d’infirmités permanentes et qui sont, aujourd’hui, devenues des Syriens », affirme Grégory Goupil, du syndicat policier Alliance. « 95% des réfugiés syriens qui en font la demande sont pris en charge par la France, qui leur accorde un statut, un toit et une somme d’argent. »
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