Dans un drame qui secoue la commune de Grand Yoff, une femme a été interpellée par le Commissariat d’arrondissement le 26 novembre 2025, pour infanticide. Les faits remontent au 20 novembre dernier, lorsqu’un service médical a alerté les autorités sur la présence d’une patiente présentant des signes évidents d’un accouchement récent, tout en étant soupçonnée d’avoir mis fin à la vie de son enfant.
Selon les détails de l’enquête, la mise en cause, dont l’identité n’a pas été révélée pour des raisons légales, a été interrogée sommairement sur son lit d’hôpital par une équipe d’enquêteurs mobilisée en urgence. Lors de cet interrogatoire, elle a avoué les faits sans ambiguïté. Elle a expliqué avoir dissimulé sa grossesse à sa famille entière, suite à une relation sexuelle avec son compagnon. Prise de douleurs intenses au bas-ventre alors qu’elle se trouvait dans les toilettes, elle a donné naissance à un bébé de sexe masculin. Immédiatement après l’accouchement, elle a enveloppé l’enfant dans un tissu, puis dans un sachet plastique, avant de le jeter dans une poubelle située derrière les toilettes.
La femme, victime d’une hémorragie importante due à l’accouchement, a été transportée d’urgence à la maternité pour recevoir des soins appropriés. Par la suite, les enquêteurs se sont rendus à son domicile, situé dans le quartier d’Arafat, pour procéder aux constatations nécessaires. C’est là que les sapeurs-pompiers ont été appelés pour récupérer le corps du nouveau-né.
L’autopsie pratiquée sur le corps de l’enfant a révélé des éléments accablants : un corps sans vie de sexe masculin, non décomposé, pesant 2 800 grammes, et décédé dans un contexte compatible avec une asphyxie mécanique par strangulation. Ces conclusions médico-légales confirment la thèse de l’infanticide et renforcent les charges contre la suspecte.
Les autorités n’ont pas encore communiqué sur la suite judiciaire de l’affaire, mais la femme reste en détention en attendant une enquête plus approfondie. Des sources proches du dossier indiquent que des investigations supplémentaires pourraient être menées pour évaluer le rôle éventuel d’autres personnes, bien que pour l’instant, la mise en cause semble avoir agi seule.








































