Dans le cadre de sa tournée international d’informations sur l’immigration irrégulier “l’ONG espagnol Délégation Diocésaine des migrants (DDM)” a organisé en partenariat avec l’organisation ECCA SOCIAL, un atelier de sensibilisation pour les jeunes potentiels migrants. Diofior a été choisi pour dérouler cette activité parce qu’étant aux alentours de la zone des départs, mais c’est tout le Sine Saloum qui est concerné, c’est a dire les points de départ et ses alentours.
Matéo Aventin, coordinateur de la DDM du Sénégal qui une organisation catholique, est revenu quant à lui sur le projet “c’est un projet de sensibilisation, d’information, de protection et de formation sur les réalités de tout ce qui se passe en cours migratoire. C’est dans cette otique que de telles activités sont organisés pour mieux sensibiliser. l’organisation est basé depuis 2022 à Mbour mais fait ses activités partout au Sénégal, il a une ligne d’intervention ici au Sénégal et dans d’autre pays“.
DDM est engagé dans le combat de lutte contre le phénomène de l’immigration clandestine par ce que depuis 10 ans quelques uns de ses membre étaient basés au Maroc et leur rôle était d’humaniser les frontières c’est à dire de faire savoir qu’il y a des catastrophes qui se produisent avec l’émigration des jeunes issus des états subsahariens qui viennent au Maroc en chopant des maladies, car étant dans des conditions atroces et difficiles. C’est par ce que la majeur partie de ces jeunes n’avaient pas la bonne information et certains mêmes ont usé de manœuvres frauduleuses pour les inciter à donner de l’argent pour allez et une fois au Maroc ils sont confrontés à des situations pernicieux. Fort de ce constat l’ONG qui est là bas est entrain de les aider selon Cheikh Ibrahima Diouf juriste en droit publique en membre de DDM.
Pour élargir le travail ils ont décidé de venir au Sénégal où la majeure partie des voyageurs y sont originaires. Donc il est question de venir sensibiliser les jeunes par rapport aux risques liés à l’immigration clandestine en relayant la bonne information par rapport à ce qui se passe pendant les voyages. La méthode de DDM c’est sensibiliser avec des images dont chacune relate une situation bien définie sur la route migratoire, que se soit au Maroc ,au Niger en Algérie et surtout sur ce qui se passe au près de Nador, de Laouine avant de rallier les iles canaries.
Le pire est que, des gens qui gagnent bien leur vie ici, ont abandonné pour eldorado, pour aller mourir ou souffrir.
Le trafic d’organes au cœur de l’immigration clandestine
On as pu constater que 6618 personnes sont morts dans la mer, des personnes que npous avons vue leurs corps en 2023, sur ces 6618, 35000 et plus sont des sénégalais. Encore 84 bateaux ont disparu dans la mer, de cela, il faut comprendre qu’il y a le trafic et également signaler qu’il y a le phénomène de trafic d’êtres humains qui se passe au sein de la mer, pour illustrer en janvier on avait vu un bateau qui avait quitté les rouages de la route et ce même bateau nous l’avons retrouvé en juillet avec des reste humains, donc cela veut dire que des trafiquants interceptent des bateaux en détresse dans la mer, les tuent et extraient leurs organes pour ensuite aller les vendre et laissent le bateau couler.
Auparavant avec la Libye il y avait le trafic humain mais en principe se sont les migrants qui partaient vers eux et maintenant que la route de Lybie est éliminée se sont ces gens là qui partent comme des guetteurs à la recherches de cibles faciles pour les prendre.
Il se trouve que le commerce le plus fructueux est le trafic d’êtres humains et aujourd’hui ils prennent leur gagne pain dans la mer avec les migrants.
Pour Cheikh Diouf c’est pas seulement la mer qui tue mais des personnes. Y a aussi des migrants qui ont été pris et soumis à l’esclavage
Engagement et Actions du Projet
Dans le cadre de ce projet, la DDM Sénégal et ECCA SOCIAL
s’engagent à réduire les risques liés à la migration irrégulière et à
accompagner celles qui partent, celles qui restent et celles qui
reviennent. C’est pourquoi nous proposons :
1.
Information véridique à travers des supports de
sensibilisation sur les risques de la migration irrégulière.
2.
Un espace d’apprentissage sur les migrations lors des
activités de sensibilisation pour les jeunes et les adultes.
3.
Une formation spécifique sur la réalité migratoire et ses
risques pour devenir un agent de sensibilisation communautaire.
4.
Accompagnement psychosocial, en particulier pour les
personnes rapatriées et celles qui traversent un processus
de deuil suite à la perte d’un proche.
