«A l’université Assane Seck de Ziguinchor, nous sommes partagés, depuis quelques semaines, entre des queues interminables et des repas non-complets, sans saveur et qui ne sont pas hygiéniques», a dénoncé l’étudiante Aminata Fall qui pointe, par la même occasion, des difficultés d’organisation et des problèmes dans les cantines du restaurant de l’université Assane Seck de Ziguinchor. «Nous mangeons mal et notre alimentation est mauvaise», confirme l’étudiant en année de licence droit, Ameth Mody Tine. «Je dois vous avouer que, depuis quelques temps, l’université Assane Seck de Ziguinchor va très mal avec ses chantiers qui durent depuis des années et qui ne sont toujours pas achevés. Au niveau du restaurant, l’alimentation est malsaine parce que les repas sont mal préparés et mal cuits. C’est pourquoi, nous interpellons solennellement le repreneur afin que nous puissions bénéficier d’une alimentation saine. Des ruptures de repas sont souvent notées. Cela traduit l’incompétence et le manque de professionnalisme du personnel du restaurant universitaire et de leur supérieur, en l’occurrence le repreneur ou le patron du restaurant à qui nous demandons de veiller sur notre alimentation.
Les conséquences de cette mauvaise alimentation sont d’ailleurs incommensurables chez les étudiants qui tombent souvent malades à cause des mauvais repas qui leur sont servis. Beaucoup d’étudiants se plaignent de maux de ventre après qu’ils aient pris leurs petits déjeuners, leurs repas du midi ou du soir», est revenu à la charge Ahmet Mody Tine.
Abdou Ba Diatta, étudiant en tourisme, de lui emprunter sa trompette : «Nous avons tous constaté un manque des normes d’hygiène au sein du restaurant de l’université Assane Seck de Ziguinchor. Nous avons de réels problèmes au niveau de la restauration. D’ailleurs, nous vous donnons rendez-vous au mois de mai prochain quand les nouveaux bacheliers vont arriver dans le temple de l’université parce qu’il y aura beaucoup de malades. La cuisine n’est pas bonne et elle n’est pas de qualité». Abdou Ba Diatta de poursuivre : «Nous sommes obligés de manger ces repas au risque de notre vie. C’est la raison pour laquelle, nous interpelons le nouveau di- recteur du Crouz, Sana Sané qui vient d’installer, afin qu’ils puissent aider les étudiants et mettre fin à ce calvaire qu’ils vivent dans leur alimentation. Nous sommes la promotion «Corona». et depuis que nous sommes arrivés à l’uasz, c’est ce mal que nous vivons dans le restaurant universitaire».
Les étudiants de l’uasz veulent en finir avec cette situation. «Si vous allez au service médical, vous pouvez y voir des étudiants qui sont victimes de maux de ventre dus à une intoxication. La mal bouffe met en mal notre santé», disent en chœur les étudiants de l’uasz.
