Le Comité national de gestion de la lutte (CNG) a rapidement réagi après la décision de la police de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, la couverture sécuritaire des combats de lutte. Dans une interview accordée à L’Observateur, Moustapha Kandji, porte-parole du CNG, a rappelé les règles en vigueur concernant la sécurité dans l’arène.
« Le règlement stipule que sans présence policière, aucun combat de lutte ne peut avoir lieu », a-t-il précisé.
Cette décision des autorités engendre une grande incertitude sur plusieurs combats à venir. Le premier impacté pourrait être l’affrontement entre Prince et Modou Anta, prévu ce dimanche 23 février. De même, le duel très attendu entre Lac de Guiers 2 et Ada Fass, programmé pour le 4 avril, est désormais en suspens.
Dans son communiqué annonçant la suspension de la couverture sécuritaire, la police justifie sa décision par le non-respect des injonctions et recommandations adressées aux acteurs de la lutte, qu’il s’agisse du CNG, des promoteurs ou des lutteurs eux-mêmes. Cette mesure fait notamment suite aux dysfonctionnements observés lors du combat Ama Baldé-Franc, organisé dimanche dernier.
L’avenir des prochains combats dépendra donc des discussions entre les différentes parties prenantes et de la mise en œuvre des exigences sécuritaires demandées par les forces de l’ordre.