Boffa-Bayotte : Quand les errements d’une justice aveugle détruit des familles conduit à des drames

Quand  l’ancien procureur près du Tribunal de grande instance de Ziguinchor, Alioune Abdoulaye Sylla et l’ancien Lieutenant-Colonel Issa Diack, Commandant de la Section des recherches de la Gendarmerie tenaient leur point de presse le 25 janvier 2018, ils soutenaient que les 24 personnes arrêtes dans le village Toubacouta étaient les auteurs de la tuerie  de Boffa-Bayotte, survenue le 6 janvier 2018.

 

Quant aux liens entre ceux qui ont été arrêtés et le Mfdc, le Lieutenant-Colonel Diack précisait que “Les éléments de preuve fournis par l’enquête aideront certainement à asseoir la conviction du juge sur l’implication ou la non implication des mouvements rebelles quelconques dans la tuerie de Boffa Bayotte.” Mais à Ziguinchor personne ne croyait à ces révélations car depuis l’éclatement de la crise armée en Casamance beaucoup personnes ont été arrétées ou tuées sur la base des faux témoignages. 4 ans après la montagne accouché d’une souris.

 

Le mois de janvier dernier, 12 personnes ont retrouvé  la liberté, dont 10 ont bénéficié d’un non lieu et 02 autres une liberté provisoire. L’équipe de l’émission Balance de Walf Tv  en compagnie de celle de Kéwoulo, sont allées à la rencontre des ex-détenus. Ces deniers ont fait des témoignages effroyables. Ces deniers crient leur innocence et racontent comment les gendarmes les ont torturés dans les locaux de la caserne de Néma Kadio de Ziguinchor.

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