La Confédération africaine de football (CAF) a levé la suspension imposée au Stade d’Olembé et a autorisé qu’une demi-finale et la finale s’y disputent, a annoncé la CAF ce 30 janvier. Huit personnes ont trouvé la mort dans un mouvement de foules, le 24 janvier, en marge du huitième de finale Cameroun-Comores.
Une demi-finale et la finale de la 33e Coupe d’Afrique des nations de football auront bien lieu au Stade d’Olembé, comme c’était prévu avant le début de cette CAN 2022. Ainsi en a décidé la Confédération africaine de football (CAF), ce 30 janvier, malgré un mouvement de foules qui avait fait huit morts et des dizaines de blessés, le 24 janvier, en marge du huitième de finale Cameroun-Comores.
« La Commission d’organisation de la CAF a décidé à l’unanimité de lever la suspension imposée au Stade d’Olembé et d’autoriser l’une des demi-finales de la [CAN 2022] ainsi que le match de la finale à se dérouler au Stade d’Olembé », informe un communiqué.
La CAF indique avoir reçu un rapport détaillé sur la tragédie qui s’y est produite il y a une semaine. Sa Commission d’organisation a « pris note des recommandations et des engagements du Gouvernement concernant des mesures de sécurité supplémentaires en plus de celles qui ont déjà été mises en œuvre avec succès au Stade Ahmadou Ahidjo lors du match Maroc-Malawi et au Stade Japoma lors du match Gambie-Cameroun ».
L’instance faîtière du foot africain conclut que « la CAF, le Comité Local d’Organisation et le Gouvernement du Cameroun ayant considérablement renforcé la sécurité et les moyens au Stade d’Olembé, [ils] sont convaincus que la sûreté et la sécurité des spectateurs et visiteurs seront assurées ».
RFI
