Le Grand Panel-L’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) est sens dessus dessous, quatre jours après l’annonce du verdict du procès Sweet Beauty. Des casseurs ont tout saccagé. Au minimum, 20 bureaux dont celui des archives ont été détruits, recense Le Soleil.
Retraçant le film des événements, dans les colonnes du journal, Cheikh Abdou Massaly, agent de sécurité à la Faculté des Lettres et Sciences humaines (FLSH), explique : « Ceux qui étaient devant ne donnent pas l’air d’être des étudiants. S’ils sont des étudiants, ce sont des cartouchards. »
Son collègue, Souleymane Faye, est formel : « C’est la première fois que je voyais de supposés étudiants commettre de tels actes. Il y a eu toujours des grèves et des saccages au sein de l’université mais les étudiants ont toujours fait la part des choses. Ils n’ont jamais incendie encore moins saccagé des bureaux. »
Les deux s’accordent sur une chose. Les manifestants n’étaient pas lucides. « J’en ai vu au moins trois qui détenaient des bouteilles de bière, confie Massaly. Faye affirme qu’ils seront tous arrêtés parce que « les caméras de surveillance ont tout filmé ».
