Sonko et son Tera Meeting : Autopsie d’un pouvoir sans pleins pouvoirs

    Le Tera Meeting a eu lieu. Spectacle grandiose, foule compacte… et pourtant, le Maître du jeu rappelle que les pleins pouvoirs ne s’obtiennent pas par un titre seul. Sonko a remis sur la table son dossier d’éligibilité, non par faiblesse, mais pour montrer les limites d’un système qui ne se plie pas facilement. Même Premier Ministre, il transforme cette contrainte en force, mobilisant la rue pour imposer son agenda et démontrer sa capacité à fédérer. Avec ironie, il a appelé Macky Sall à revenir au pays. Rentrez, il vous manque une façon de vous faire prendre au piège. Un trait d’humour qui révèle la dimension personnelle de la politique et la nécessité d’affronter les institutions encore récalcitrantes.

    Il a toisé Abdourahmane Diouf, qualifié de voleur, expliquant que son affectation à un autre Ministère n’était que temporaire, le temps d’une enquête. Une Mimi Touré sous-entendue peu fiable et un Pape Malick Ndour accusé de détournement (mais obligé de démentir) confirment que la vigilance reste nécessaire. Enfin, il a rappelé aux ministres et directeurs que l’argent du contribuable n’est pas leur héritage familial et que tout détournement mènera à la prison.

     

    PROS a enfin annoncé le rendez-vous du 28 novembre avec les victimes, soulignant que transparence et responsabilité demeurent au centre de sa posture. Sonko a la ferveur de la rue et le titre officiel, mais le pouvoir réel lui échappe encore. Sa force ? Exposer les failles du système en les transformant en capital politique. Une démonstration de pouvoir brut… mais entravé. À présent, place aux Tera commentaires.

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