Le journaliste Adama Gaye, emprisonné pour notamment « offense au chef de l’Etat » et l’actuel ministre de la Justice Me Malick Sall ont vécu des moments fous dans le passé. L’antagonisme des intérêts du moment et l’insondable raison d’Etat enterrent la relation entre les deux hommes jadis « inséparables ».
D’après L’Obs qui est revenu sur les faits d’il y a une quarantaine d’années, l’odyssée a démarré en 1970, dans les coursives de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Ils se sont connus à travers un certain Daouda Ndiaye, jeune étudiant et actuel chargé de communication du ministère de la Justice.
S’installe une sympathie partagée. Le lien évolue et prend une nouvelle tournure. Adama Gaye devient plus ami à Malick Sall, aux temps heureux comme les moments d’infortune, allant jusqu’à toucher leurs deux familles qu’eux deux n’osent jouer à l’Arlésienne.
A l’instar de toutes les personnes de leur génération, ils ont connu des moments festifs. « Ils sortaient, se défonçaient comme des jeunes normaux. Ils étaient tout le temps ensemble », se souvient Me Khoureychi Ba, condisciple de Me Malick Sall à l’Université et actuel avocat de Adama Gaye.
L’Obs révèle plusieurs détails dans la proximité des deux hommes notamment le jour où Adama Gaye a introduit Malick Sall auprès du président Aly Bongo du Gabon. Par la suite, M. Sall travaillé pour le compte du Gabon, confie le journaliste Mamadou Oumar Ndiaye, directeur de publication du journal « Le Témoin ».
