Hapsatou Sy a tenu une conférence de presse ce dimanche à Dakar, en marge de son Africa Mith, un événement qui célèbre l’innovation et les talents pour accueillir les opportunités qu’offre le continent. Avec cet événement prévu du 27 mai au 6 juin 2023 à Diamniadio, l’entrepreneure veut générer au moins 5.000 emplois au Sénégal.
« Africa Mith c’est l’événement de tous les possibles. C’est faire en sorte que l’Afrique soit racontée par les Africains. Il aura lieu à Diamniadio du 27 mai au 6 juin. C’est un événement à l’endroit de la jeunesse, des entrepreneurs, artisans de tous ceux qui veulent faire bouger les choses, pendre leur destin en mains et ne pas attendre des autres », a dit l’initiatrice, face à la presse.
Selon elle, la particularité de Africa Mith est qu’il est immersif et permet au grand public de rencontrer le business. Cela permet aux jeunes de rencontrer immédiatement les décideurs. « On va être vraiment plongé dans une réalité concrète. C’est un événement où les gens vont pouvoir venir pour apprendre, se former, s’inspirer et se divertir », a-t-elle expliqué, précisant que l’entrée est gratuite pour tous les jeunes.
Avec cet événement, la Sénégalaise veut faire en sorte que les jeunes qui seront repérés là-bas soient incubés tout de suite. « Qu’on commence à les former et les accompagner pour qu’ils aient du boulot », a-t-elle expliqué, consciente que rien n’est favorable quand on lance un tel projet. « Chaque marché a ses difficultés. On est là pour les identifier et voir comment les surmonter ou y faire face ».
Sur la participation des jeunes à l’événement et la création d’emplois, Hapsatou Sy espère en avoir au moins 5.000. « On espère avoir au moins 5.000 qui feront de déplacement sur le Africa Mith. Et pour l’accompagnement cela va dépendre de toutes les structures privées qui sont sur place. Pour cette première édition, on espère générer à peu près 5.000 emplois au minimum ».
Pour l’entrepreneure ce projet, c’est à l’endroit de trois profils de jeunes : « ceux qui n’ont jamais été à l’école et sont des entrepreneurs, ceux qui ont ‘été à l’école et ceux qui ont pu être formés à la base et les personnes qui ont leurs entreprises et souhaitent accélérer le développement ».
Cette initiative a été saluée par Amar Tall, consultant en stratégie et accompagnements sociales. Il estime qu’avec ce projet, « les jeunes pourront entrer en relation avec des recruteurs, mais profiter les masters classes afin de développer leurs savoirs ».
