Le Burkina Faso et le ministres malien des Affaires étrangères Olivia Rouamba et Abdoulaye Diop, ont été reçus jeudi à Niamey par le général Abdourahamane Tiani, nouveau grand homme du Niger. D’après une déclaration lue par Oumarou Ibrahim Sidi, secrétaire général adjoint du ministère nigérian des Affaires étrangères, les deux ministres «se sont félicités» de la signature de décrets «autorisant les forces de défense et de sécurité du Burkina Faso et du Mali à intervenir en territoire nigérian en cas d’agression».
Face aux violences djihadistes récurrentes, le Burkina Faso et le Mali, eux aussi dirigés par des forces militaires qui ont pris le pouvoir par la force entre 2020 et 2022, Cette solidarité s’est manifestée notamment face à la menace brandie par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) d’intervenir militairement pour restaurer l’ordre constitutionnel au Niger.
Les deux pays ont averti la CEDEAO de ne pas intervenir au Niger, ce qui équivaudrait à une « déclaration de guerre ». Ils ont réitéré cette mise en garde jeudi. Pour sa part, le général Tiani a déclaré samedi qu’une telle opération armée ne serait pas «le chemin de la santé auquel certains croient».
