N. F. Diop, l’étudiante en deuxième année à l’université Amadou Hampaté BA qui prétendait avoir été victime d’enlèvement et de séquestration en février dernier, devra payer pour ce « mensonge », a révélé « L’As ». Les investigations menées par les éléments du commissariat de Sangalkam ont permis de découvrir que la supposée victime ne disait pas la vérité. Ces enquêtes ont permis à I. Kâ (l’accusé) de ne pas aller en prison.
Selon le journal, tout débute le dimanche 28 février 2021 vers 18 heures lorsque N. F. Diop a quitté délibérément sa maison familiale pour accompagner son copain I. Kâ, qui n’est autre que son ancien professeur de français quand elle était en classe de terminal. D’après les sources proches du dossier, c’est d’un commun accord avec la jeune fille qu’I. Ka est passé la prendre à Sangalkam non loin de son domicile.
Inquiets de l’absence de deux (2) jours de leur fille, ses proches ont entamé des recherches en vain. Et c’est le 02 mars au petit matin que N. F. Diop est finalement revenue à la maison. Pour ne pas s’attirer les foudres de sa famille, elle a inventé un scénario en faisant croire à sa famille qu’elle a été enlevée et séquestrée par des individus encagoulés juste après avoir reçu un appel téléphonique d’une des coépouses de sa mère. Puis elle a été déposée dans un lieu sans être violentée ni abusée sexuellement, selon ses dires.
Accompagnée de sa grand-mère, elle est partie porte plainte contre « ses agresseurs ». Le dossier atterrit au parquet de Rufisque et le maître des poursuites saisit la brigade de Sangalkam pour mener l’enquête. Des mois après, N. F. Diop qui était restée en contact avec le professeur, finit par contracter une grossesse. Acculée par son père, la jeune étudiante lui a remis le numéro d’I. Ka. Grace à une rencontre organisée le professeur de français est passé aux aveux et a présenté ses excuses à la famille de la demoiselle Diop.
Ses informations seront transmises aux gendarmes qui poursuivaient l’enquête sur « l’enlèvement et la séquestration » de la jeune fille. I. Ka face aux enquêteurs a reconnu avoir engrossé N. F. Diop, mais il a nié tout acte d’enlèvement ou de séquestration, relevant que N. F. Diop est toujours venue chez lui sans contrainte.
Toutefois, le procès-verbal a été transmis au Procureur de Rufisque qui décidera du sort du Professeur I. Kâ.
