Le président de l’Usl est déjà en campagne électorale. Alors que certains leaders politiques ont du mal à démarrer leur tournée, Me Abdoulaye Tine sillonne le pays pour rallier les populations à sa cause. A Paris comme à Pikine, celui qui rêve de changement à la tête du Sénégal promet de bouleverser le système politique national.
A moins de 6 mois des échéances électorales, le landerneau politique sénégalais est en ébullition. Alors que personne ne l’avait vu venir, le patron de l’Usl est en train de compter ses soutiens. Et de jouer les troubles faits. A Paris comme Dakar où il a implanté des incubateurs d’idées, Me Abdoulaye Tine continue de dérouler sa feuille de route. Et se met petit à petit dans les habits d’un futur président de la République. Alors qu’il n’avait jamais rencontré un devin qui lui a promis le palais et qu’il ne lui arrive pas souvent de se voir, en rêve, installé dans le fauteuil de Macky Sall, l’avocat continue de plaider sa cause auprès des siens pour être l’élu des coeurs. Et des urnes au soir du 24 février 2019.
Lors d’une de ses grandes plaidoiries effectuées devant le peuple souverain de Pikine, Abdoulaye Tine a déclaré que sa citoyenneté l’empêche d’assister passif à la perpétuation de ce système inique de gouvernance qui ruine tous les efforts du peuple sénégalais. “On a fait partir Abdou Diouf et Abdoulaye Wade pour mettre un terme à une pratique politicienne. Mais, avec Macky Sall les mêmes maux sont revenus. Si on en est là, c’est que on a jamais changé le système. On s’est attaqué aux hommes et on a laissé prospérer les systèmes“, a regretté l’avocat.
Alors, pour mettre un terme à ce système et rendre au peuple les moyens de sa souveraineté, Me Abdoulaye Tine pense qu’il est du devoir de tout citoyen de travailler au départ de Macky Sall. Après plus de 50 ans d’indépendance, le patron de l’Usl pense que le pays devait largement dépasser cette étape de en voie d’émergence. Alors que les populations font face à toutes sortes de difficultés pour trouver de l’eau à boire, se soigner et se nourrir, Me Abdoulaye Tine pense que “c’est indécent que le régime passe son temps à inaugurer des infrastructures de divertissement. Et de prestige.”
