Medina Gounass : le tailleur tue son oncle boulanger avec une paire de ciseaux

Une dispute familiale a viré, avant-hier, mardi, au cauchemar au niveau de la Commune de Médina Gounass. C’est un jeune homme du nom de Youssou, âgé de 18 ans, qui a poignardé à mort, à l’aide d’une paire de ciseaux, son oncle Alioune, âgé de 25 ans.

Selon les sources de WalfQuotidien, les faits se sont produits vers 21 heures. Mais, c’est suite au dépôt du corps sans vie d’Alioune à l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye que le pot aux roses a été découvert. Puisque le médecin légiste de service, après avoir identifié le corps sans vie, a constaté une blessure douteuse.

Ce qui lui fait croire donc qu’Alioune est mort dans des circonstances suspectes qui méritent un éclaircissement. Séance tenante, le corps médical informe par téléphone les limiers de Guédiawaye. Ces derniers qui se sont transportés au niveau de l’hôpital ont pu constater, sur le corps sans vie d’Alioune, une blessure apparente au niveau de la carotide externe gauche avec une hémorragie de grande ampleur.

Sur ce, les limiers interrogent les membres de la famille sur les circonstances de la mort d’Alioune. Ces derniers passent alors aux aveux pour dire que c’est à la suite d’une bagarre avec son neveu du nom de Youssou, tailleur de profession, qu’Alioune, boulanger de son état, a trouvé la mort car poignardé avec une paire de ciseaux.
Interrogée sur le lieu de refuge du présumé meurtrier, la famille dira l’ignorer. Ce qui n’a pas découragé les limiers qui, aussitôt, se lancent sur les traces de Youssou. Une traque qui sera fructueuse puisque, après quatre heures de traque, ils ont pu localiser Youssou à Diamniadio où il s’était réfugié chez l’un de ses demi-frères du nom de Cheikh Niang.

Sur ces entrefaites, les limiers se sont rendus à Diamniadio pour tendre un piège à Youssou Faye et son demi-frère Cheikh Niang qui seront cueillis avant d’être conduits au Commissariat central de Guédiawaye pour les besoins de l’enquête, en attendant les résultats de l’autopsie.
Pour ce qui est du mobile du crime, il reste, pour le moment, inconnu.

Walfnet

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