Dialogue national : Le troisième mandat, une tache noire qui bloque le travail

Dialogue national : Le troisième mandat, une tache noire qui bloque le travail

Le dialogue national suit son cours. Quelques jours avant le dépôt des conclusions, des points de discorde ont été notés dans les négociations. Selon OBS, le troisième mandat est un point de temporisation des débats entre le pouvoir et l’opposition.

Macky Sall a été repoussé par l’opposition.

En ce qui concerne le mandat, l’opposition est intransigeante : pas question de s’appuyer sur un avis du Conseil constitutionnel, Macky Sall ne doit pas se présenter. Une situation inconsistante aux yeux des représentants du camp présidentiel qui la rejettent.Ils pensent qu’à partir du moment où elle lutte pour la réinsertion de Khalifa Sall et Karim Wade dans le jeu politique, avec la bénédiction du Conseil constitutionnel, l’opposition ne peut contester cette même cour en essayant de l’empêcher de se prononcer sur une éventuelle candidature de Macky Sall.

La réhabilitation présidentielle.

Le projet de révision de l’article L28 du Code électoral vient de la société civile. Si elle est bloquée, elle autorisera Karim Wade et Khalifa Sall, pardonnés après avoir été condamnés à des sanctions fermes, pour récupérer leur admissibilité. Il ne devrait pas en être ainsi pour Ousmane Sonko si la condition imposée par le camp au pouvoir, que la sanction infligée à l’intéressé doit être appliquée préalablement à sa prise en considération.

Des menaces

Si Karim Wade est le bénéficiaire, dans l’affirmative, cette révision n’augmente pas le plafond pour les représentants des SRP. Elles veulent une révision du procès du fils d’Abdoulaye Wade. Et pour se faire entendre, rapporte L’Observateur, les libéraux n’écartent pas la possibilité de laisser la table des débats.

Après le long jour de ce lundi, le comité politique du dialogue national poursuit « exceptionnellement » ses travaux ce mardi. Au départ, il a été considéré que Tanor Thiendella Fall and Cie travaille les lundis, mercredis et vendredis.”Mais étant donné l’importance des questions qui figuraient à l’ordre du jour de lundi, les membres de cette commission ont décidé de travailler aujourd’hui”, a déclaré L’Obs.

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