Corriger ses erreurs requiert les principes d’ humilité, d’ intégrité et de réparation. Ne pas le faire, c’est au contraire, nier ses torts ou les légitimer, rationaliser un comportement blâmable ou être incapable d’admettre une faute, tant qu’on n’est pas contraint. On est alors guidé par l’égo qui se manifeste à travers l’amour propre et l’orgueil beaucoup plus soucieux de la situation que par sa propre conscience. Certains, plutôt que de corriger leurs erreurs choisissent la dissimulation. Ainsi la faute est masquée au lieu d’être réparée. Cela crée un double impôt confiance: le premier parce qu’on commet une erreur et le second beaucoup plus lourd encore grave.
Parce qu’on s’est fait prendre en essayant de la dissimuler. Tout le monde commet des erreurs. Le problème c’est ce que vous en ferez. Choisirez vous la voix de l’humilité et du courage ou de l’amour propre et de l’orgueil ?
Lorsqu’on a des “torts”, il suffit souvent de les admettre rapidement et de s’en excuser pour pouvoir continuer son chemin. Ce qui nuit à la crédibilité c’est de ne pas reconnaître ses erreurs et de s’en excuser. Des excuses même tardives sont certes préférables à pas d’excuses du tout. Mais des excuses et une réparation immédiates contribuent beaucoup plus à restaurer la confiance.
La confiance en soi, facteur essentiel d’épanouissement et de performances.
Soft Skills. Développement personnel et professionnel.
Doyen Ismaela Mbaye