Abus de confiance: Elle traine son petit ami en justice pour un préjudice de 1,9 millions de FCFA

N.P.Ndiaye aurait choisi une autre voie pour prouver son amour à son amant, D. Sour. Agriculteur de profession, le jeune homme a réussi à conquérir le cœur de la plaignante. Pour cause, cette dernière lui donnait tout ce qu’il demandait.

L’homme était presque entretenu par P. N. Ndiaye. Selon le journal « L’Observateur » qui relate les faits, tout marchait entre les deux tourtereaux jusqu’à jour où la fille, gérante d’une boutique Orange money, devait verser l’argent à son patron.

Après décompte, elle s’est rendu compte d’un manquement de 1,9 million de francs CFA. Elle va contacter son petit ami pour lui demander de lui rembourser tout l’argent qu’elle lui avait versé, renseigne la même source. Mais D. Sour refuse de s’exécuter. Ce qui mettra fin à leur relation amoureuse dont naitra un enfant.

Face à cette situation, la fille P. N. Ndiaye est allée porter plainte contre son  copain pour abus de confiance. Jugé mercredi dernier devant le Tribunal de Thiès, le prévenu a avoué que sa petite amie l’accuse gratuitement.

Mais la plaignante P. N. Ndiaye soutient que le jeune homme ne cessait de lui demander de l’argent en liquide ou dépôt via orange money.

C’était mon petit ami. On a même eu un enfant. Je lui ai donné tout ce qu’il me demandait. Il ne demandait pas moins de 200 000 francs CFA. Cet argent ne m’appartient pas. C’est l’argent des transactions. La dernière fois que je lui ai envoyé de l’argent, c’était en septembre 2021. Et à la fin du mois, quand je faisais le décompte pour verser l’argent au patron, j’ai constaté qu’il manquait 1,9 million de francs CFA” a-t-elle dit, accusant le prévenu de l’avoir ensorcelée pour la manipuler à sa guise.

Pour sa part,  N. Diop, un témoin, ajoute que D. Sour proférait des menaces à l’égard de P. N Ndiaye afin que celle-ci lui prête de l’argent.

Le procureur estime que D. Sour est coupable des accusations et a requis une peine d’emprisonnement de 6 mois assortie d’un sursis.

L’affaire est mise en délibéré le 12 avril 2022.

 

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