Société: Victime de la gifle policière, Bouba a pardonné et est passé à autre chose

Société: Victime de la gifle policière

Acteur, malgré lui, de la vidéo virale qui montre un jeune homme recevant la gifle d’un policier à la gare routière de Ziguinchor, Bouba que tout le monde avait perdu de vue a été retrouvé par Kewoulo. Interpellé par nos reporters à Ziguinchor, sur cette dégradante histoire qui l’a révélé aux sénégalais, Bouba pense avoir tourné la page. Et a déclaré avoir pardonné.

Je voudrais qu’on enterre cette histoire pour qu’on aille vers autre chose“. L’homme qui s’est exprimé ainsi est la victime du policier Mame Mbaye Fall, giflé pour avoir porté haut la voix devant un “représentant de la loi” et réfuté les accusations mensongères portées à son encontre par des agents de la police de proximité. Apprenti chauffeur, Bouba qui cherchait à joindre les deux bouts occupait ses heures creuses à faire le Jakartaman dans les rues de Ziguinchor. C’est au cours d’un de ses trajets qu’il avait effectué sans casque qu’il a été interpellé par un ASP.

Se plaignant des mots dits par Bouba, cet Agent de Sécurité de Proximité avait rapporté des injures au policier qui, visiblement outré par la tentative d’explication du motocycliste, l’avait foudroyé par une mémorable gifle. Avant de l’interpeller et de le déposer au commissariat urbain de Ziguinchor. Arrivé au commissariat de police, aux alentours de 19 heures, Bouba a été gardé au poste de police jusqu’à 23 heures. “Le commissaire de police, qui était en déplacement, ne savait pas ce qui se tramait en son absence“, ont déclaré de nombreuses sources judiciaires.

Informé de la situation en même temps que la vidéo était diffusée sur les réseaux sociaux, le commissaire Lamarana Diallo a ordonné la remise immédiate du jeune Bouba. “On m’a remis une convocation pour que je vienne répondre le lundi“, a déclaré le jeune homme. Alors qu’il s’attendait à voir les choses se corser pour lui, Bouba a été surpris de voir que “c’est le commissaire, en personne, qui m’a invité à venir dans son bureau, pour discuter. Comme, moi, je ne porterais de tort à personne, j’ai dit au commissaire que j’ai pardonné au policier. Moi, je suis passé à autre chose et aimerais que les choses restent en l’état.

 

 

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