Sous un titre révélateur, la situation inquiétante de la maladie d’Alzheimer au Sénégal est abordée. Le texte souligne que de plus en plus de familles sont confrontées à un membre atteint de cette maladie, qui entraîne pertes de mémoire et troubles comportementaux. Avec environ 800 000 personnes concernées, c’est un véritable fardeau pour les proches, d’autant que les traitements sont difficiles d’accès. Une étude de l’Ipres entre 2004 et 2006 a montré une fréquence de 6,6 % de la maladie, bien au-delà des attentes. Face à cette situation préoccupante, les acteurs de santé profitent de la journée internationale de la maladie pour plaider en faveur d’une meilleure prise en charge. En Afrique, les médicaments manquent, mais les appels à leur disponibilité persistent. Les spécialistes décrivent la maladie comme une condamnation pour les patients et un poids pour les familles. Elle se caractérise par une mort neuronale progressive. Parmi les symptômes, on note une perte d’autonomie et de mémoire. Bien qu’aucun traitement ne guérisse la maladie, certains peuvent ralentir sa progression.
