Le président des Comores, Azali Assoumani, a été légèrement blessé par arme blanche vendredi, ont indiqué plusieurs sources proches de la présidence de ce petit archipel pauvre de l’Océan indien à l’histoire jalonnée de coups d’Etat.
“Le chef de l’Etat a été victime d’un attentat à Salimani-Itsandra”, commune limitrophe de Moroni, sur les hauteurs de la capitale de l’archipel, “Dieu merci ses jours ne sont pas en danger”, a déclaré à l’AFP Fatima Ahamada, porte-parole du gouvernement comorien.
“Le président Azali Assoumani a été légèrement blessé à l’arme blanche lors de funérailles”, a indiqué à l’AFP une source proche la présidence ayant requis l’anonymat, ajoutant que “ses blessures sont sans gravité” et que l’agresseur avait été arrêté.
Deux autres sources proches de la présidence ont confirmé que le président avait été légèrement blessé dans cette agression.
“Un individu a attaqué le président avec une arme blanche”. “Le président est légèrement blessé”, a indiqué à l’AFP un proche du chef de l’Etat ayant requis l’anonymat, sans autre détail dans l’immédiat.
Selon une autre source proche de la présidence, “le président a reçu les soins appropriés. Il est hors de danger”. Cette source a précisé que l’auteur de l’agression était un jeune “gendarme en activité”, recruté en 2022.
Aucun autre détail n’était disponible dans l’immédiat sur les circonstances de l’attaque ou sur les mobiles de l’assaillant.
Azali Assoumani, 65 ans, ancien chef d’état-major de l’armée arrivé au pouvoir par un coup d’Etat militaire, a été réélu président en janvier à l’issue d’un vote contesté suivi de deux jours de manifestations meurtrières.
Ses détracteurs l’accusent d’autoritarisme croissant dans cet archipel qui compte quelque 870.000 habitants.
