Les ex-travailleurs de la Sotrac (la SIAS et AMA Sénégal) sont aujourd’hui à leur douzième jour de grève de la faim. Selon les informations de la RFM, six évacuations ont été enregistrées à ce jour dont l’une des épouses qui sont elles aussi entrées dans la danse. Mais ses frondeurs se disent déterminés à aller jusqu’au bout dans leur lutte.
Le coordonnateur du cadre unitaire des ex-travailleurs de Sotrac (Sias et Ama Sénégal) Amdy Moustapha Ngom est revenu sur les détails. « Vous me trouvez au niveau de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff justement pour m’enquérir de la situation de l’une de nos grévistes, de nos épouses qui étaient entrées dans la danse comme elles l’avaient promis.
Voilà, je suis venu m’enquérir de son état de santé parce que les sapeurs-pompiers qui l’ont évacué depuis hier ont fait un diagnostic vraiment très triste qui nous a mis dans l’émoi parce que tout simplement son taux de sucre était très bas qu’il fallait justement l’acheminer le plus rapidement possible vers une structure de santé.
Donc, voilà la situation qui est très dramatique, un constat très froid et très sec. Nous avions eu cinq évacuations auparavant. Hier, nous avons évacué la sixième personne et c’était une dame malheureusement parce que les dames aujourd’hui observent en même temps que les hommes cette grève de la faim »
Cependant, ses grévistes de la faim se disent déterminés à aller jusqu’au bout dans leur lutte pour obtenir satisfaction. « Voilà une situation très déplorable et ce qui nous étonne de l’insouciance des autorités, le mépris que les autorités ont manifesté à notre égard, c’est ce qui nous étonne mais ça ne fait rien. Nous continuons notre combat parce qu’il y a toujours des volontaires qui sont prêts, en tout cas à observer cette grève de la faim.
Nous irons jusqu’au bout même si, le 25 février, nous trouverons dans cette mosquée en train d’observer cette grève de la faim, nous allons le faire. Parce qu’on se rappelle tout simplement que le 31 juillet 2022, nous étions encore en élection législative et nous étions en grève de la faim. Ce jour-là en tant que citoyen, nous n’avons pas obéit à notre devoir. Alors, ce n’est pas un problème. Nous allons continuer jusqu’à la satisfaction totale de nos revendications »
