Juste après son arrestation suivie de l’enquête ouverte par les policiers du commissariat central de Mbour, les choses avancent à grands pas dans cette rocambolesque affaire d’exhumation d’un garçon de 2 ans et demi et amputé d’un bras par une femme qui a voulu, par la suite, brûler le reste de son corps avec de l’essence sur la plage de Golf.
Ainsi, il ressort des premiers éléments de l’enquête ouverte par les policiers du commissariat central de Mbour que la dame en question s’appelle Aïssatou Dramé. Âgée de 70 ans, elle a été aussitôt placée en garde à vue par les forces de l’ordre dans les locaux du commissariat urbain de Diamaguène, la police centrale de Mbour ne disposant pas de cellule pour femme.
Originaire de Joal, la septuagénaire Aïssatou Dramé ne jouit, selon des sources très concordantes bien au cœur de ce dossier, pas de toutes ses facultés mentales. Son état de santé a même été révélé aux enquêteurs, selon des sources de L’Observateur, par un médecin légiste de la place.
D’ailleurs, de l’avis des membres de sa famille, établis à Joal, la dame qu’ils ont perdue de vue depuis quelques années, souffre de cette déficience mentale depuis plus de 20 ans. Et, toujours d’après leurs propos, il a fallu qu’elle soit arrêtée par la police, après avoir commis un tel acte en exhumant au cimetière de Golf, le corps d’un enfant qu’elle ampute d’un bras avant de tenter de lui brûler le reste du corps avec de l’essence, qu’ils ont su sa présence à Mbour.
Ainsi, hier jeudi, Aïssatou Dramé, qui a été extraite à 17 heures de sa cellule du commissariat urbain de Diamaguene, pour être entendue à la police centrale de Mbour, n’a pu être auditionnée convenablement. Ce, à cause de son état de santé «très instable». Cependant, des sources de L’Observateur révèlent que face aux enquêteurs, elle a reconnu dans ses propos parsemés d’incohérences, avoir exhumé et amputé le bras du petit garçon dont elle voulait par la suite brûler le reste du corps. Sous prétexte qu’il est son enfant. Finalement, les enquêteurs ont été contraints de la ramener pour une deuxième fois dans sa cellule de la police de Diamaguene où elle va passer sa deuxième nuit.
