Au Cap Vert, la terre a tremblé à Santo Antao et Sao Vicente, deux îles de l’archipel, hier jeudi 26 janvier. Les secousses ont été ressenties un peu partout. Il y a eu de « légers dégâts », mais pas au point d’affecter la vie des populations selon les autorités locales. Le délégué municipal de Planalto Norte, une zone aride de Porto-Novo (localité principale de Santo Antao) a aussi indiqué qu’il n’y avait pas de dégâts majeurs bien que les secousses étaient « très fortes ».
Un séisme de magnitude 5,1
A Mindelo, sur l’île de Sao Vicente, c’est aussi le même constat. Aucun dégât matériel important. Selon les témoins, le tremblement de terre a duré quelques minutes. Bruno Faria, un géologue de l’institut national de météorologie et de géophysique a donné des détails sur ces séismes. Selon lui, l’épicentre de celui qui s’est produit à Porto-Novo est situé à 20 kilomètres au sud-ouest de la côte de Monte Trigo. L’endroit même où un champ éruptif avait été découvert en 2005.
Le tremblement de terre avait une magnitude de 5,1. Le second avait une magnitude supérieure selon le géologue. Il s’agit de deux séismes qui se sont produits à une dizaine de secondes d’intervalle. Pour Bruno Faria, il est probable que ces tremblements de terre soient liés à des « processus volcaniques ». Il conseille au gouvernement de renforcer la capacité de surveillance de l’activité sismique à Santo Antao, en augmentant les stations sismiques.
