Affaire Sweet Beauté : Les cadres du PRP dénoncent et appellent à la résistance

Mimi Touré qui a été déchue de son mandat de député et Ousmane Sonko renvoyé devant la chambre criminelle pour son jugement pour «viols et menaces de mort», peuvent compter sur le soutien des cadres du Parti républicain pour le progrès (PRP) de Déthié Fall. Ils estiment que Macky Sall est le responsable principal de ces affaires citées plus haut. «Pour être déchu, il faut démissionner de son parti. Mimi Touré n’a nullement démissionné de son parti. Le président Macky Sall n’en a cure de la démocratie. Il appartient au peuple sénégalais de rester ferme pour préserver la démocratie», disent-ils.

Dans l’affaire du leader de Pastef, ils avancent la thèse du «complot d’Etat» ourdi, selon eux, par le pouvoir en place pour écarter un candidat à l’élection présidentielle de 2024. «Dès lors, cela devient une affaire de démocratie et de la République», fait savoir Abdourahmane Sall, secrétaire général des cadres du PRP. C’est pourquoi, dira-t-il, les cadres du parti, conformément aux messages de soutien de leur leader Déthié Fall à l’encontre de Ousmane Sonko, restent déterminés à mener le combat de la démocratie. Selon eux, il n’est plus question qu’ils acceptent encore que le président Macky Sall continue à écarter des candidats à des élections à chaque fois qu’il se sent menacé. «Le choix du peuple de ses dirigeants est un acte constitutionnel. Cela n’est pas négociable. Nous allons mener ce combat avec tous les Sénégalais, le président Ousmane Sonko, ses militants et tous les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi», dit-il.

Ils s’engagent en outre à s’opposer à toutes tentatives du président de la République de faire du Sénégal «une République de Macky Sall, par Macky Sall et pour Macky Sall». «Quand un pays a des leaders porteurs d’espoirs, nous avons la responsabilité de les protéger. Notre continent a souvent souffert de la liquidation de ses héros par des traîtres qui sont chez nous. Le président Sonko est une chance pour le Sénégal et pour l’Afrique», dénoncent les cadres du Prp.

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