Mbour: la municipalité veut réguler la mobilité urbaine les stationnements anarchiques….

Des stationnements anarchiques, des commerçants qui s’installent sur l’axe routier jusqu’à créer un réel désordre, des points de lavages qui pullulent dans tous les coins de rue avec les ruissellements des eaux qui envahissent  les quartiers : dans la commune de Mbour, un réel problème de sécurité se pose dans le domaine de la mobilité urbaine.

En effet, la circulation est obstruée par un terrible désordre de la part des usagers, des conducteurs entre autres. “Les artères routiers doivent être libérés”, a instruit le premier magistrat de la commune de Mbour, lors d’une réunion avec les acteurs du transport. Dans un souci de réguler le secteur du  transport, un cadre territorial de concertation des acteurs des transports et de la mobilité urbaine de la commune de Mbour a été installé par le nouveau maire de la ville.

Selon le maire Cheikh Issa Sall, le secteur du transport est un secteur très important.

Le transport est un domaine qui a une influence positive dans tous les autres secteurs. Que ce soit la santé pour l’évacuation des malades ; l’éducation avec le transport des élèves et des enseignants ; le commerce avec le transport des marchandises, etc. il faut toujours la participation du transport.  C’est un secteur stratégique pour le développement d’une commune, d’un département, d’une région, d’un pays”, a soutenu Cheikh Issa Sall.

Conscient de l’importance du secteur du transport dans la commune, ce cadre va aider à réfléchir et à agir sur les problèmes liés à la voirie, à l’acquisition de véhicules pour les acteurs, à l’aménagement des points de départ et les relations entre les différents acteurs. Avec ce cadre, les transporteurs espèrent voir des débuts de solutions dans le transport qui est péniblement affecté dans la commune de Mbour.

Concernant, l’installation anarchique de points de lavage de voitures pas normés, le maire assure:”il faut qu’on trouve des solutions rapidement pour essayer de trouver des normes. Ce sont des investissements dont nous avons besoin. Mais, il faut une certaine organisation pour que leur installation ne puisse pas nuire à l’ordre public et à la salubrité”.

Ainsi, tous les trois mois, une rencontre  entre tous les acteurs du secteur du transport va se tenir dans l’optique d’assainir ce milieu.

 

 

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